IL ETAIT UNE FOIS LE PAYS DES BOCHIMANS (2002)
Le thème :
En août 2001, mon camarade Patrick, Christelle mon épouse et moi-même sommes partis en Namibie. Pendant près d’un mois, nous avons usé notre véhicule de location sur les pistes de ce pays désertique. Dans notre quête des Bochimans, nous avons côtoyé la grande faune africaine, traversé les déserts du Namib et du Kalahari.
Extrait des premiers instants du diaporama :
Aéroport de Johannesburg, jeudi 2 août 2001, 10H35 heure locale : Nous attendons le prochain vol pour Windhoek, capitale de la Namibie. Ce pays d’Afrique australe fait l’objet depuis 25 à 30 ans environ de la curiosité des scientifiques de tous horizons : Tous les spécimens de la grande faune africaine sont représentés. Là se trouve le plus vieux désert du monde, le Namib (80 millions d’années) ; désert extrême également, le Kalahari n’a été apprivoisé que par les Bochimans, l’un des derniers peuples chasseurs cueilleurs de la planète. La plupart des voyageurs sont attirés par la faune et les paysages extraordinaires.
Pour ma part, avant de partir, j’ai relu maintes fois, avec perplexité, cette conclusion extraite d’une revue scientifique américaine de 1973 : « On peut quasiment considérer les Bochimans comme un chaînon entre l’homme et le monde animal. Là où l’homme obéit à la pure raison, l’animal est guidé par un pur et aveugle instinct ; le Bochiman se situe entre les deux, souvent plus près de l’animal que de l’homme » (PEARSE 1973).
Discours colonialiste ? Réalité ? La réponse à cette question est pour moi, le principal intérêt du voyage…
