LE SOLEIL SE LEVE A L’OUEST
Le thème :
Avant de partir en septembre 2007, je sais que l’Equateur est le pays d’Amérique du sud où les communautés indigènes sont les plus fortement représentées. Mais à notre époque où les modes de vie de par le monde s’uniformisent en raison des progrès technologiques (télévision, internet, téléphonie mobile…) qui propagent l’envie de consommer à l’américaine ou à l’européenne, je me demande quel est le devenir de ces cultures indigènes. Je me propose donc de passer quelques temps dans diverses communautés de la sierra et de la selva.
Extrait des premiers instants du diaporama :
C’est dans ce train, aussi insolite qu’incertain, que je pars pour Cuenca. Insolite, parce qu’avec des passages à plus de 3600 mètres, c’est un des plus hauts trains du monde ; incertain parce que les déraillements ne sont pas rares sur ce chemin de fer vieux d’un siècle et peu entretenu. Si tout va bien, j’en ai pour au moins cinq heures… Aux yeux du monde, l’équateur est d’abord cette ligne imaginaire qui sépare notre planète en deux hémisphères. Elle est située à quelques encablures au nord de Quito la capitale du pays du même nom. Elle a été matérialisée en 1736 par Charles-Marie de la Condamine et quelques autres confrères français pour la plupart. J’ai l’impression que c’est à cette occasion que les données de la séparation économique et politique entre le nord et le sud se sont établies…
