ITINERAIRE BIS – SEPTEMBRE 2013
La faillite d’un État est impensable et impensée en France, ou bien fictionnelle comme une information du journal télévisé sans consistance, sans concrétude. Et pourtant, le jour où les marchés refusèrent de financer l’État argentin, ce dernier s’écroula d’un seul coup. C’était à la fin 2001. La population fut alors ramenée à un quotidien sans lendemain assuré, à une existence brusquement dévalisée, à une vie soudainement déshabitée. La plupart des Argentins ont dû s’adapter, changer de paradigme, certes à leur corps défendant, mais il est permis d’envisager que la banqueroute n’est pas une déroute, une fausse route et certainement pas une impasse.
Livre associé : Passons !