Armen avait 43 ans. Il a été tué hier dans la région de Djermouk arme à la main pour défendre son pays quotidiennement agressé par le voisin et néanmoins ennemi azéri qui produit et vend du gaz. Je me trouvais il n’y a pas une heure devant son cercueil avec Hrack son fils aîné de 16 ans qui me parlait de son père avec les larmes sèches de la fatalité.
L’Arménie, un peuple abandonné
Mercredi 5 octobre
Armen avait 43 ans. Il a été tué hier dans la région de Djermouk arme à la main pour défendre son pays quotidiennement agressé par le voisin et néanmoins ennemi azéri qui produit et vend du gaz. Je me trouvais il n’y a pas une heure devant son cercueil avec Hrack son fils aîné de 16 ans qui me parlait de son père avec les larmes sèches de la fatalité.
« Mon père est mort pour que nous ayons un futur, pour le salut de notre culture ».
En Arménie, les enfants apprennent vite que la mort rôde chaque jour pour emporter un père, un mari, un frère, un ami, un voisin, un compatriote.
Pour les médias occidentaux, ces agressions ne sont que des escarmouches qui ne méritent pas même un entrefilet, quand pour l’Arménie, c’est un cauchemar permanent.
Reportage et livre de Laurent Jeannin à paraître
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13 octobre 2022
Point de vue