Au cœur de l’hiver

10 janvier 2021

Point de vue

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Bourges – janvier 2021

   Il y a les effets directs de l’épidémie sur la santé biologique des individus qui est à l’origine de l’obsession sanitaire traduite chaque jour par la statistique, et les effets collatéraux qui sont la conséquence de cette obsession, dont semble s’accommoder, s’accoutumer même, la majorité.

Les autres victimes de lépidémie
Album : Les autres victimes de l'épidémie
L'épidémie au-dehors des hôpitaux
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À propos de LAURENT JEANNIN

Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement. "L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."

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4 Réponses à “Au cœur de l’hiver”

  1. TERRY Dit :

    Joli coup d’oeil… Mais personnellement la situation commence à m’ennuyer !

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    • LoJ Dit :

      La situation ennuie certainement la très large majorité des gens. Elle marque au fer rouge notre époque, une génération, alors j’essaye d’en être un témoin car on oublie, le bon comme le mauvais. Je ne voudrais pas qu’on ne se souvienne que du symbole du masque. Et puis, il faut bien s’occuper, tous les autres sujets de reportage étant interdits du fait des restrictions politico-sanitaires.

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  2. Christine Dit :

    Laurent,

    Depuis bientôt un an, nous vivons au ralenti. Le quotidien est lié à ce contexte de pandémie. il faut savoir s’en accoutumer et s’adapter à cette situation, peu confortable je l’admets et cela nous permet de se remettre en question, un changement dans notre confort vie et nous voici dépassés par les événements.
    Nous devons et devrons, quoiqu’il en compte, apprendre à vivre différemment.
    A chacun de trouver sa place dans ce nouveau monde qui subsiste durant toute cette crise sanitaire et qui restera quand la situation sera stabilisée.
    ici une page de l’histoire sera tournée.

    Christine

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    • LoJ Dit :

      Dans ce « NOUS vivons au ralenti », il y a des grandes nuances, de grandes fractures même, entre ceux qui ont un revenu assuré en fin de mois et ceux qui n’ont rien, entre ceux qui peuvent travailler même de façon dégradée, et ceux qui sont contraints à l’oisiveté au risque de perdre leur savoir-faire, ou qui sont interdits d’apprentissage. Pour eux, « trouver sa place » est une gageure. En photographiant des lieux professionnels désertés, c’est l’absence de leurs occupants naturels qui résonne dramatiquement pour moi.

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