Journal cubain (2/10) – De bons enfants
En souvenir de Gothard Schuh
Je poursuis « mon Granma » à La Havane, avec cette fois un regard jamais las sur des enfants dont la joie quotidienne est tout employée à des jeux de rue oubliés dans le monde occidental, pour tout dire désuets pour nos sociétés cyber-mercantiles.
Cuba, La Havane
À propos de LAURENT JEANNIN
Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement.
"L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."
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22 juin 2020 à 21 09 43 06436
Laurent,
L’enfance à cuba est synonyme de » liberté ».
Les enfants cubains ont une enfance avec des carences certes mais avec une liberté et une sécurité absolues pour jouer et se promener dans les rues.
Cette liberté qui accompagne les jeux de ces enfants dans les rues cubaines est sans aucun doute enviable.Ils peuvent se promener seuls, jouer dans les aires de jeux, courir dans les parcs, jouer dans les rues tout en inventant mille péripéties pour transformer le temps en un jeu infini. les jouets étant difficiles à trouver ou bien au-dessus de leur pouvoir d’achat, les jeunes cubaines et cubains ont laissé libre court à leur imagination et à leur créativité en inventant des jouets et des jeux qui perdurent encore dans leur quotidien.
L’ingéniosité, les rêves et la joie caractérisent cette étape de leur vie et si à certains endroits ou moments elle ne peut être vécue pleinement, à Cuba elle se vit comme une fête.
Malgré des conditions économiques peu favorables à Cuba, l’enfance reste une priorité du projet social cubain qui donne une importance de premier ordre à l’éducation et la santé.
L’enfant cubain s’amuse avec pas grand-chose. Toutes ces activités d’enfants se pratiquent librement, sans pression aucune et sans préoccupation majeures, si ce n’est celle de vivre sa vie d’enfant.
Les gens grandissent, mûrissent, émigrent, vieillissent en se remémorant toujours les moments de l’enfance; les souvenirs sont très vifs.
Merci pour ce nouveau chapitre.
Christine