Le message de George

9 juin 2020

Histoire d'une photo

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La Havane – octobre 2019

   Cette photographie parlera différemment, selon qu’on ait lu ou pas 1984, le roman dystopique que George Orwell écrivit en 1948. Cette anecdote enseigne, s’il était encore besoin, que ce qui « fait une photographie », c’est autant son auteur que la personne qui la regardera a posteriori avec son bagage culturel propre.

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À propos de LAURENT JEANNIN

Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement. "L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."

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Une réponse à “Le message de George”

  1. christine Dit :

    Laurent,

    Dans son roman « 1984″Georges ORWELL nous décrit un monde effrayant, contrôlé par le pouvoir. Ce monde est étroitement surveillé dans un paysage sinistre qui accentue la misère d’un peuple. Cette dystopie relevant quelque peu de la « science-fiction » dépeint une société imaginaire organisée de telle façon qu’il est impossible de lui échapper dont les dirigeants peuvent exercer un plein pouvoir sans contraintes sur les citoyens. La pratique de la désinformation et le lavage de cerveau, pour ne citer que ceux-ci, afin de dominer les personnes jugées en tant que « criminelles » sous un pouvoir absolu d’un régime totalitaire; une police de la pensée contre la liberté d’expression, un ministère de la vérité pour l’illusion, la privation de la liberté individuelle jusqu’à l’extrême, la surveillance « voir sans être vu ».
    Ce roman est, selon moi, parallèle avec « La Ferme des Animaux », également de Georges ORWELL, qui dénonce les excès du communisme et de Staline.

    Cette photo démontre que l’on peut amener une personne à penser ainsi qu’à réfléchir différemment de la vérité, nous fait ressentir la misère. Le totalitarisme est possible par la technologie, absence de réflexion et de la pensée absolument inintelligibles, soumission d’un peuple.

    Voici une citation :
    « Le propre de l’humain est d’avoir la capacité mentale d’analyser pour survivre et il le fera jusqu’à son extinction si celle-ci doit survenir ».

    Cela nous démontre jusqu’où la manipulation peut nous conduire.
    Le risque de toutes les technologies nouvelles peuvent-elles permettre un espionnage et une manipulation de l’humain aussi importants dans ce monde dit « moderne »?

    Merci pour le dé-confinement du site.

    Christine

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