Anzali – octobre 2017
Le hasard est souvent l’artisan de belles fulgurances. Quoi de plus banal en effet qu’une scène de fin de marché, fût-elle dans un coin retiré du nord de l’Iran ? C’est parfois le moment où, avant de recharger les camions, les lassitudes s’affalent sur les ballots de la routine quotidienne, le temps de griller l’éternelle compagne des solitudes rêveuses. Et voilà qu’un Big Life, tel un slogan du cœur apparaît dans un cadre de chair tant improbable qu’éphémère, comme le scintillement d’un espoir d’une vie meilleure, mais lequel crié dans la langue des grandiloquences occidentales souligne sa vanité.