Tony Kazima le 9 février 2018 à Moulins
D’ordinaire, photographier des concerts ne me passionne pas, tant pour moi la musique s’écoute avant de se regarder. Avec Tony, il me semblait que je devais faire une exception. Croirais-je en la réincarnation, que je serais persuadé d’avoir en face de moi Ray Charles réincarné en Tony Kazima. Mais si son jeu, sa voix, sa gestuelle rappellent ceux du grand Ray, on peut aussi déceler en lui du Fats Waller ou encore du Louis Armstrong… La performance est autant musicale que scénique, l’engagement est physique, il fait corps avec le piano pour interpréter, à sa manière, les standards de Ray et d’autres, mais sous l’emprise de son piano, à moins que ce ne soit l’inverse, il sait aussi incorporer à son répertoire du Satie, du Chopin, revisités à sa sauce.
J’ai réellement fait sa connaissance il y a deux ans, alors qu’il avait vingt ans. Avec quelques amis, nous faisions la première partie de la soirée où il se produisait en concert. Ce vendredi 9 février 2018, j’ai appris qu’il jouait non loin de chez moi quelques heures avant ses premières notes. Je vous présente Tony Kazima dans l’ambiance sombre d’un café moulinois…
12 février 2018 à 22 10 11 02112
Superbe ambiance, belles photos qui nous ramènent 50 ans en arrière… Je l’ai aussi écouté ce jeune pianiste. Quel talent ! Quelque chose en lui de Ray, yes indeed !!!