Les dessous d’Athènes
La première fois que je foulai le sol athénien, l’Euro n’existait pas encore, loin s’en fallait ! A cette époque, le projet européen était encore plein de promesses de prospérité, il fallait laisser du temps au temps pour qu’elles se concrétisent…
En cette période de carnaval, Athènes a le même visage qu’autrefois, avec une dette colossale en sus. La désillusion est palpable, l’amertume profonde. L’espoir électoral qui fit gagner Syriza et installa au pouvoir le jeune Alexis Tsipras diplômé de la contestataire université polytechnique nationale d’Athènes a fait long feu. Voici ce que j’ai vu le temps d’une semaine…

Reportage réalisé du 25 février au 3 mars 2017 Négatifs argentiques noir et blanc numérisés. Droits d'usage et reproduction protégés par les règles sur la propriété intellectuelle.
32 images
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Ah, une nouvelle exposition en vue ? Belles photos qui montrent la vie de tous les jours, même si j’aurais aimé voir davantage l’Athènes antique… Je suis fan des vieux cailloux !!!
Aline a dit ceci 6 mars, 2017 à 15 03 13 03133
Oui, une exposition en vue ou plutôt deux en avril mais pas sur ce sujet : Ces silences éloquents (déjà présentée à Moulins en juin 2016) et le reportage sur l’Albanie (cf. le livre Repères).
Pour ce qui concerne « les vieux cailloux », ils ont déjà été photographiés sous toutes les coutures par d’autres et comme je ne veux pas les plagier… Google vous fournira toutes les images possibles et inimaginables sur le sujet
LoJ a dit ceci 6 mars, 2017 à 18 06 52 03523
Bonjour,
Voici un reportage équilibré, pas misérabiliste. Le ton est juste et ça change des sempiternelles cartes postales. J’aime bien la fraîcheur des images de fête sur ce qui semble être un repas de famille. Bien vu !
Georges a dit ceci 6 mars, 2017 à 16 04 31 03313
Merci Georges. A l’origine, c’était une semaine de relâche, il n’y avait pas de projet. Je suis du genre à me laisser embarquer…
LoJ a dit ceci 6 mars, 2017 à 18 06 55 03553
Encore de belles photos parlantes ! Je me pose cette question : combien de fois faut-il déclencher pour obtenir une série comme celle-ci sur un sujet ?
Christian a dit ceci 6 mars, 2017 à 22 10 56 03563
Un certain nombre
. Plus sérieusement, c’est une question qui n’a pas de réponse. Elle dépend de celui qui est derrière l’appareil. Sans parler du résultat, certains (même parmi les professionnels) ont besoin de rester l’index sur le bouton pour se rassurer, persuadés que la quantité (que permet le numérique) produira les meilleures photos. Pour d’autres plus rares (et je pense à quelqu’un en particulier), chaque déclenchement doit donner une photo exploitable. Travaillant exclusivement en argentique mais aussi parce que je privilégie le regard sur la technique, je déclenche assez peu. Pour donner un ordre de grandeur, j’ai du prendre une centaine de vues sur la semaine quand d’autres auraient déclenché mille ou deux mille fois dans le même temps…
LoJ a dit ceci 6 mars, 2017 à 23 11 16 03163
Je ne sais jamais quoi photographier, c’est mo problème alors je photographie beaucoup, mais je ne vois guère de choses qui me plaisent après.
Christian a dit ceci 7 mars, 2017 à 7 07 21 03213
La photo ne se fait pas après mais avant le déclenchement, Christian, ce n’est pas un simple geste, il y a une réflexion préalable. Sans doute allez-vous me rétorquer, qu’à trop réfléchir, on risque fort de « laisser passer » la photo, cela arrive, c’est vrai… Mais avec le temps et l’expérience du photo-reportage, on apprend à réfléchir très vite dans l’instant T, car la réflexion est en réalité bien antérieure.
On n’obtient pas un reportage comme celui-ci en arrivant en simple curieux, il faut, je crois une volonté de témoigner, donner à réfléchir à celui qui regardera la photo, alors les images s’imposent d’une façon étonnante !
TERRY a dit ceci 7 mars, 2017 à 8 08 06 03063
Merci pour ces éclairages qui sont tellement évidents…
Christian a dit ceci 7 mars, 2017 à 8 08 20 03203
Photographier, c’est comme écrire. Il faut savoir quoi. En reportage, probablement faut-il avoir un motif plus ambitieux que d’exprimer « j’aime » ou « c’est beau », donc comme dit Terry y réfléchir préalablement.
LoJ a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 11 03113
Tellement évidents, certes… mais à vous lire Christian, on ne dirait pas !
TERRY a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 33 03333
Oups, je voulais dire évident après avoir lu votre commentaire… Cela on ne le dit pas sur les pubs de matériel ni même sur le mode d’emploi
Christian a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 41 03413
Ooops, je m’emporte aussi vite que je m’enthousiasme
TERRY a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 49 03493
La réflexion doit aussi s’accompagner de chance, celle de se trouver devant des scènes intéressantes à photographier.
Georges a dit ceci 7 mars, 2017 à 8 08 34 03343
La chance, c’est quand on gagne au loto… le reste c’est du travail. De longues heures à arpenter la ville sans compter ses pas, sans craindre de s’égarer … Cartien Bresson avait cette même approche de la photographie :peu de matériel et beaucoup marche à pied.
TERRY a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 39 03393
C’est sûr qu’on use davantage ses chaussures que le matériel pour faire ce genre de photos
LoJ a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 45 03453
Terry, j’ignore si on peut appeler cela de la chance, mais le journaliste qui a été récompensé par le World Press pour la photo de l’assassinat d’un ambassadeur russe était bien au bon moment et au bon endroit sans qu’il le décide…
Georges a dit ceci 7 mars, 2017 à 13 01 57 03573
De même pour l’excellente photo en tête de l’article. Les deux gars qui feuillettent la presse ne sont pas restés là deux heures. Il a bien fallu un peu de chance pour se trouver là au bon moment.
Georges a dit ceci 7 mars, 2017 à 14 02 02 03023
Entre la chance et l’opportunisme, la frontière est étroite…
LoJ a dit ceci 7 mars, 2017 à 18 06 30 03303
Cela revient au même au final, le photographe ne maîtrise pas tout, mais il y en a qui sont plus réactifs que d’autres et vous en faites partie visiblement.
Georges a dit ceci 8 mars, 2017 à 7 07 59 03593