Si le premier de l’an a une vertu, c’est de remettre à zéro les compteurs de l’espérance collective déçue, effacer les malheurs de l’année passée par un festif réveillonnesque programmé, engranger dans le grenier des souvenirs quelques bons moments mais cela, sans aucun présage pour l’année à venir. Avec l’année qui vient de s’écouler, on ne le sait que trop…
Nouvel an, oui mais pour quoi faire ?
Pour le meilleur à venir, il ne faut donc guère compter sur une quelconque magie du hasard, mais plutôt sur ce qui est envisagé ou rêvé par chacun(e) et pour lequel chacun(e) s’emploie quotidiennement à son accomplissement. Le meilleur, c’est en définitive une question d’imagination sous les auspices du Beau, hors des mesquineries comptables et normatives. C’est pourquoi à défaut de pouvoir vous promettre par des vœux une belle année 2016, je vous souhaite une belle et fertile imagination pour vous-mêmes et vos proches, mais aussi pour un monde plus joyeux, plus humain, parce qu’un torrent même dans la plus sévère aridité commence toujours par la plus infime goutte d’eau…
1 janvier 2016
Point de vue