Ce passé qui interpelle le présent et questionne le futur

22 novembre 2015

Point de vue, Reportages

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« Avant la vie était simple : on faisait semblant de travailler, l’État faisait semblant de nous payer. Quand on se levait le matin, on savait quoi faire ».

Tel est ce témoignage que j’ai recueilli de plusieurs personnes à différents endroits. Ce temps, au cours duquel beaucoup (les intellectuels notamment) ont payé chèrement leur liberté de penser ou de s’exprimer, est désormais révolu. Comment interpréter les témoignages architecturaux à l’abandon de cette époque ? Ne pas oublier que tout le monde avait un toit et de quoi manger, le droit aux loisirs aussi simples fussent-ils ? Sont-ils des repères tangibles pour ne pas se perdre dans une incapacité à en imaginer d’autres pour l’instant ?

Ce demain incertain
Album : Ce demain incertain
L'architecture de la dictature albanaise à l'épreuve du présent et de l'avenir. (Photographies argentiques non libres de droits)
9 images
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A suivre…

À propos de LAURENT JEANNIN

Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement. "L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."

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4 Réponses à “Ce passé qui interpelle le présent et questionne le futur”

  1. TERRY Dit :

    La grandeur passée n’inspire guère la jeunesse présente l’œil rivé sur le portable, incontournable et ostentatoire preuve de l’appartenance au monde moderne… cette liberté mérite-t-elle le prix payé ?
    Cette série n’est pas sans rappeler L’homme de marbre de Wajda.

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    • LoJ Dit :

      Ces premières photographies publiées sur les deux premiers articles sont centrées à dessein sur ce « marbre albanais », comme point de départ d’un regard porté et non d’une illusoire réalité. Grandeur passée s’agissant de la dictature d’Enver Hoxha ? Je n’irai pas jusque là. Je ne m’en tiendrai qu’à ce simple questionnement : de quoi s’agit-il ? D’où ce pays vient-il ? Où en est-il ? A quoi aspire-t-il ? Les prochaines photographies présentées vont explorer d’autres champs, d’autres aspects de la société albanaise (pays d’Europe encore hors de l’Europe) qui seront autant de prétextes pour s’interroger sur l’évolution de nos sociétés dites modernes…

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      • TERRY Dit :

        Je me suis mal exprimée en parlant de grandeur, c’est plutôt le mot grandiloquence que j’avais en tête à la vue de cette architecture démesurée de projets plus où moins aboutis et dont l’utilité n’était autre que de montrer une grandeur illusoire. Mais cet homme au bras tendu qui sans doute se voulait montrer la voie à suivre par la jeunesse n’impressionne pas les jeunes d’aujourd’hui, c’était une illusion de grandeur mais maintenant, il n’y a même plus l’illusion.

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        • LoJ Dit :

          Il ne faudrait pas s’arrêter à cette seule photographie montrant une jeune fille avec son téléphone portable au pied d’une statue « communiste ». J’ai hésité à la publier pour ne pas verser dans la caricature. J’en ai d’autres plus neutres. La grande illusion désormais, c’est ce sentiment de liberté que procurerait la technologie connective, car en vérité on ne voit pas qu’on nous l’impose…

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