Cuba non conforme fut le premier titre de la collection Les Carnets Diaventure. J’en parle au passé simple, simplement, parce que depuis hier, ce livre est épuisé quasiment quatre ans jour pour jour après sa parution. Puisqu’on m’a posé la question et qu’on ne manquera pas de la poser, voici les raisons pour lesquelles, ce livre ne sera pas réimprimé :
On ne vit qu’une fois…
Le temps de l’insouciance
Comme beaucoup de pays du sud, les rues d’Albanie ne bruissent de vie que le matin et en soirée.
Prise de temps, prise de tête
Combien ai-je remarqué de lecteurs de journaux dans les rues d’Albanie ? Oserais-je dire presque autant que de manipulateurs de smartphones et autres écrans dans les rues de France où ces scènes de lecteurs de rue sont désormais rares.
Ce passé qui interpelle le présent et questionne le futur
« Avant la vie était simple : on faisait semblant de travailler, l’État faisait semblant de nous payer. Quand on se levait le matin, on savait quoi faire ».
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Compassion narcissique
A peine l’horreur et la sidération consécutive survenues après les attentats, Narcisse reprend le dessus. Il faut montrer sa compassion aux autres et sommer celle des autres de se manifester au grand jour comme pour justifier la sienne, comme pour se prouver qu’on est dans le camp du Bien.