Le jazz des potes

21 juillet 2015

Reportages

J’ignore si la musique adoucit les mœurs, mais elle, le jazz en tout cas, crée de sacrés liens, des liens sacrés, aux antipodes des univers virtuels. Nous pouvons jouer dans un théâtre devant 600 spectateurs, ou sans public comme ici, perdus dans la montagne auvergnate, juste pour le plaisir des accords, de l’Accord, et même si quelques fausses notes s’immiscent, le plaisir d’être ensemble, de construire les souvenirs du futur prédomine…

Le jazz des potes
Album : Le jazz des potes
Pellicule : Kodak Tri X - 24 DIN / Lieu : l'Artaudie
8 images
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À propos de LAURENT JEANNIN

Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement. "L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."

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2 Réponses à “Le jazz des potes”

  1. Galorbe Dit :

    Je vois une nouvelle vocation de photographe de concert ! Vous auriez quand même pu filer une chaise au batteur : c’est toujours les per(sé)cussionnistes qui morflent !

    Répondre

    • LoJ Dit :

      Ce n’était pas un concert, juste un lendemain de concert. Le photographe de concert doit produire des images de concert quoiqu’il arrive, c’est à dire « faire le job » en faisant au mieux avec des contraintes techniques. Dans le cas présent, il y avait une ambiance particulière, une camaraderie qu’on ne trouve j’imagine qu’entre personnes qui partagent la même scène. En troquant pour un moment l’harmonica pour le Leica, j’ai donc photographié des camarades plus que des musiciens.

      Répondre

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