
Toute ressemblance avec la vulgarité journalière, votre ressenti ou votre environnement ne serait pas que pure coïncidence.
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L’air du temps ne se respire pas à plein poumons, il transpire dans l’insidieuse banalité du quotidien installé, pensé, comme conspiré. Aspirées la poésie, la joie, la douceur ! Il n’expire que rugosité et mépris en nous enfermant dans ses spires infantilisantes. Alors, il ne m’inspire guère qui vaille, soupir…
Mais il n’est point question de déplorer, de larmoyer ou de se révolter. Il s’agit simplement de désigner, de reconnaître sans joie, sans dépit, sans rires et sans pleurs notre univers qui n’est que la conséquence de nos comportements et choix individuels. Ainsi photographier, ce n’est pas prendre des images, c’est prendre conscience.
Comme disait Philippe Muray, rimant avec tant d’autres, « Le monde est détruit, il s’agit maintenant de le versifier », et j’ajouterais sur une note d’espoir, « pour le reconstruire » après cette nécessaire prise de conscience mithridatisante…