8 mai 2010

9 mai 2010

Divers

Pourquoi me suis-je intéressé aux cérémonies du 8 mai 2010 à Bourbon Lancy ? Pour le monde journalistique, cet événement fait partie des « marronniers » qui émaillent le calendrier. Ce matin, j’ai vu un attroupement important sous mes fenêtres, toutes générations confondues, et je me demandais ce que cela pouvait signifier dans la tête de chacun. A qui sont réellement destinées ces cérémonies ? Aux personnes qui ont vécu cette époque dramatique pour relativiser le présent ? Aux jeunes insouciants pour qui le drame ultime serait de ne plus avoir MSN ou de téléphone portable ? A Bourbon Lancy, la population est très participative. Il faut préciser que la philharmonie est un élément fédérateur, car de nombreuses familles bourbonniennes ont un représentant musicien qui défile. Quelles que soient les motivations qui attirent les badauds, elles sont forcément bonnes puisqu’elles extraient les gens du supermarché, de la télé ou d’internet. Pour moi, c’est une occasion de plus de saisir des moments vrais. Voici donc quelques photographies sans prétention :

La philharmonie se prépare : 

Philharmonie

Juste avant le défilé, les plus jeunes plus stressés :

Philharmonie

Philharmonie

Quelques gammes pour se faire le souffle avant le défilé :

Philharmonie

Le temps des discours officiels :

Cérémonie du 8 mai

Cérémonie du 8 mai

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Souvenirs devant l’exposition consacrée au camp de Buchenwald (Dora) :

Cérémonie du 8 mai

À propos de LAURENT JEANNIN

Depuis plus de 30 ans, Laurent Jeannin parcourt le monde à la découverte de sa plus grande richesse : ses peuples. Il fait souvent le grand écart entre l'Amérique du sud et l'extrême orient sans pour autant négliger l'Europe et bien sûr la France. La photographie est son mode d'expression favori, qu'il conjugue sous forme de diaporamas en fondu enchaîné et sous forme de photographies noir et blanc dont il assure lui-même le traitement. "L'acte photographique n'a de sens et d'intérêt que parce qu'il me permet de comprendre le monde, ni plus ni moins. Photographier ce qu'on pense rend aveugle, penser à ce qu'on photographie rend borgne. Alors je préfère me laisser surprendre par la vie : le hasard compose, je dispose."

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